Elvis Presley
(mariage, soirée événementielle, anniversaire, soirée d'entreprise)
Elvis Aaron Presley, surnommé " The King ",
(8 janvier 1935 à Tupelo, Mississippi - 16 août 1977 à Memphis,
Tennessee) était un chanteur
et un acteur américain. Son influence sur la culture musicale est mondiale.
De son vivant, Elvis a vendu environ 700 millions de disques, a joué
dans 31 films, donné 1 054 concerts aux États-Unis et trois au
Canada, donné 525 spectacles à Las Vegas1. Il a été
le premier artiste à donner un concert par satellite. Le concert eut
lieu le 14 janvier 1973 à Hawaii et il fut regardé simultanément
par un milliard de téléspectateurs dans 43 pays. Il est apparu
dans sept émissions de télévision. À sa mort, sa
fortune personnelle représentait 100 millions USD.
Il est sans doute l'artiste solo qui a vendu le plus de disques dans le monde
de son vivant mais également après sa mort car rien que de sa
disparition en 1977 jusqu'à 1980, il s'est vendu 400 millions de disques
d'Elvis. Pendant ces quatre années consécutives, il a été
l'artiste décédé qui a rapporté le plus d'argent.
D'après le magazine américain Forbes, en 2007, Elvis arrive en
tête des personalités décédées les plus riches
du monde avec 49 millions de dollars, soit 34 millions d'euros, devant John
Lennon et Charles Schultz, dessinateur Américain. Il avait déjà
atteint cette place en 2005.
Il est également l'homme le plus photographié au monde.
Enfance :
Né dans une famille pauvre de Tupelo dans le Mississippi, Elvis Aaron
Presley est le fils unique de Gladys Love Smith et de Vernon Elvis Presley.
Il a un frère jumeau mort-né, Jesse Garon Presley. Il grandit
à Tupelo jusqu'à l'âge de treize ans. Ses parents, sans
travail et en grande difficulté financière, déménagent
à Memphis, grande ville dans le Tennessee. Vivant dans un deux-pièces
social, Gladys fait des ménages et travaille la nuit dans un hôpital,
Vernon travaille ici et là. Très vite, Elvis travaille également
: il tond des pelouses, lave des voitures et vend des cornets de glaces en dehors
de l'école. Après l'école secondaire, il trouve très
vite un travail dans une société d'outillage, mais rêvant
de conduire un camion, il trouve finalement un emploi à la Crown Electric
Compagny comme chauffeur-livreur, un travail qui lui convient. Amateur de musique
noire, ainsi que de gospel
et de blues, Elvis décide
de s'essayer à cette musique et, pendant l'été 1953, pousse
la porte d'un petit studio d'enregistrement spécialisé dans la
musique noire, le Studio Sun Records à Memphis. Reçu par la secrétaire
Marion Keisker, il enregistre à ses frais deux enregistrements, My Happiness
et That's When Your Heartaches Begin et repart avec le disque sous le bras pour
l'offrir à sa mère, sa seule motivation pour cet enregistrement.
Keisker, qui sait que son patron Sam Phillips est à la recherche de jeunes
chanteurs, note le numéro de téléphone du jeune Elvis.
Bien qu'elle lui trouve un style bizarre, elle lui reconnaît une certaine
belle voix. Elle note sur sa fiche " EP : voix à écouter,
bon chanteur de ballade ".
Lorsqu'elle en parle à Phillips, celui-ci recontacte Elvis pour un essai.
Le téléphone à peine raccroché, Elvis est dans le
studio devant Phillips. Après plusieurs essais peu concluants, Sam Phillips
est néanmoins impressionné par la grande mémoire du jeune
homme " à la queue de canard ", il dira plus tard à
ce sujet " C'était incroyable, Elvis connaissait par cur toutes
les chansons dont je lui parlais. Si sa voix n'était pas souvent juste,
par contre je dois dire qu'elle avait un rythme assez particulier. Hélas,
je n'avais pas le temps de lui apprendre à placer sa voix, mais Elvis
était tenace et je lui permettais de revenir le lendemain. "
Phillips a demandé à un groupe musical d'être présent
à une nouvelle audition afin de soutenir Elvis musicalement : Scotty
Moore à la guitare et
Bill Black à la contrebasse.
Si Moore est plus ou moins impressionné, Black l'est encore moins. Le
5 juillet, ils sont en studio. Alors que rien de convenable ne sort, et que
Phillips, très déçu, s'apprête à fermer le
studio, Elvis commence à entamer les premières notes d'une ancienne
chanson, That's All Right Mama. Voici le commentaire de Phillips :
" Ce que venait de faire Elvis avec That's All Right me donna immédiatement
la chair de poule. Je savais qu'on tenait quelque chose. Ce n'était pas
la chanson à proprement parler, mais ce qu'en faisait Elvis, la chanson
était à l'origine un blues,
Elvis l'a transformée en rock
and roll. Je peux vous dire que pour moi c'était un choc. Je décidais
qu'il devait l'enregistrer. Ce fut son premier vrai succès à Memphis.
"
Elvis en 1970
Elvis enregistre cinq 45 tours pour Sun Records et Phillips l'envoie en tournée
dans le sud des États-Unis. Les débuts sur scène du futur
" King " du rock and roll
sont assez maladroits, mais certainement pas timides. Les coups brusques de
bassin du jeune homme, une innovation provocante pour l'époque, lui valent
le surnom de "Pelvis " et amplifient sa notoriété.
Si les jeunes reconnaissent immédiatement en Elvis un des leurs, il n'en
va pas de même pour leurs parents qui, scandalisés devant les déhanchements
de plus en plus suggestifs d'Elvis, cherchent à le faire interdire. En
conséquence, certains de ses concerts seront purement et simplement annulés
et ses disques brûlés en public. Elvis ne laisse personne indifférent
: s'il agace l'Américain puritain, il devient une idole pour des millions
de jeunes adolescents. En Floride, alors que la jeune vedette s'apprête
à monter sur scène devant 22 000 admirateurs en délire,
on le prévient que la police est présente dans la salle pour filmer
ses fameux déhanchements. Elvis décide alors de ne bouger que
son petit doigt pendant toute la durée du concert, et l'hystérie
est à son comble. Le dernier de ses cinq 45 tours, I Forgot to Remember
to Forget, accompagné de Mystery Train, atteint la première place
au classement des ventes de " singles ".
À cette époque, Elvis ne cesse de se produire dans le sud et le
sud-ouest. Il est notamment présent à 50 reprises à l'émission
régionale Louisiana Hayride. Le fondateur et producteur d'Hayride, Horace
Logan, a en effet la bonne idée de faire signer Elvis pour une apparition
hebdomadaire, alors que celui-ci est encore peu connu. Lors de la dernière
participation d'Elvis à cette émission, Logan annonce qu'Elvis
a quitté le bâtiment afin de calmer les adolescentes qui essaient
d'apercevoir la vedette après l'émission. Il ne sait pas que cette
phrase va devenir un rituel célèbre à la fin de chaque
concert : " Elvis has left the building. " (La célèbre
phrase sera reprise par Al Dvorin dans les années 1970.).
Elvis, qui est alors célèbre dans le sud et sud-ouest des États-Unis,
rencontre à la fin d'un concert un homme qui est vaguement impresario,
mais plus connu en tant qu'aboyeur de cirque. Thomas Andrew Parker, dit "le
colonel", est un homme à qui rien ne fait peur. Il fut un temps
impresario du jeune chanteur Eddy Arnold, mais c'est avec Elvis qu'il va se
hisser au sommet de sa profession dans le " show business ". Il signe
en 1955 un contrat d'exclusivité avec Elvis sur vingt ans, avec à
la clé 15 % de tous les revenus de Presley. (Dans les années 1970,
ce pourcentage est porté à 50 %). Le " colonel " impressionne
Elvis, c'est un homme autoritaire et à qui rien n'échappe. N'a-t-il
pas dit à Elvis pour l'approcher : " Jeune homme, pour l'instant
vous valez un million de dollars, bientôt vous les aurez comptant " ?
Ce sont ces phrases qui impressionnent le jeune Elvis qui rêve de réussite
et de dollars tout autant que Parker lui-même. Ce duo atypique change
le monde du show business. Elvis, avec son look de jeune premier qui deviendra
le plus grand sex symbol de l'histoire, sait comment attirer les foules sur
scène avec sa voix, ses mimiques, ses pas de danse osés et son
sens de l'humour. Quant à Parker, il a le sens des affaires et organise
la carrière du King comme un véritable show commercial: tubes,
films à succès, produits dérivés,posters, photos...
Le monde de la musique en est ainsi à jamais transformé car beaucoup
de ses techniques ont été reprises par d'autres artistes.Cependant,
même si leur collaboration est très fructueuse, Elvis ne porte
pas le colonel dans son coeur et se met bientôt à le détester.
Son manager abuse de sa confiance, profite de sa popularité pour s'enrichir.
Il ne lui propose que des films commerciaux, mal faits ou des comédies
musicales sans grand intérêt alors que le rêve d'Elvis est
de devenir un grand acteur et d'incarner des rôles dramatiques. De plus,
Elvis ne digèrera jamais le fait que Parker fit tout pour l'envoyer au
service militaire alors qu'il savait très bien que cela mettrait un frein
à sa carrière. Cet évènement le pertuba profondément
d'autant plus que sa mère mourut quelque temps plus tard.
Lorsque le contrat entre en vigueur, Parker offre trois cadeaux à Presley.
Le premier est un contrat avec la plus puissante maison de disques au monde,
la RCA. C'est elle qui va miser sur Elvis et lui avancer les millions de dollars
nécessaires à un essor planétaire. Le deuxième est
un premier disque d'or avec Heartbreak Hotel ; Elvis a tout juste vingt ans.
Le troisième et dernier cadeau au jeune chanteur est son arrivée
sur le petit écran de millions de téléspectateurs. Ce soir-là,
l'émission atteint une audience record de plus de cinquante millions
de téléspectateurs, ce qui représente plus de 80 % de part
d'audience. Lors de sa deuxième apparition au Ed Sullivan Show (le 28
octobre de la même année), il se teint les cheveux en noir, alors
qu'ils étaient jusque-là Brun clair. Le " King du rock and
roll " vient de naître.
Si ces apparitions télévisées enchantent les jeunes, les
adultes, eux, réprimandent et condamnent la tenue du " King ".
Ses déhanchements lascifs et/ou brusques choquent l'Amérique,
les moralistes et bien-pensants veulent faire interdire Elvis à la télévision.
En conséquence, si Elvis ne sera jamais interdit d'antenne, par contre
les réalisateurs ont ordre de ne filmer la star qu'au-dessus de la ceinture.
C'est ainsi qu'Elvis interprète ses plus grands succès du milieu
des années 1950 : Heartbreak Hotel, Blue Suede Shoes, I Want You, I Need
You, I Love You, Don't Be Cruel, et le très suggestif Hound Dog (c'est-à-dire
" chien de chasse ").
Parallèlement à la télévision, Elvis poursuit ses
tournées de concerts qui deviennent très vite une sorte de kermesse,
une foire dangereusement incontrôlable. La vedette se produit devant des
foules immenses, arrivant en Cadillac rose et surprotégé par une
nuée de policiers, l'Amérique veut voir et toucher ce jeune chanteur
devenu en moins d'un an une idole pour ses enfants. L'année 1956 se termine
en beauté, Elvis décroche son 48e disque d'or de l'année,
il fait l'objet d'une véritable vénération hystérique
et déclare au fisc pas moins de 22 millions USD en revenus.
Poursuivi jour et nuit par ses admirateurs, Elvis finit par se réfugier
derrière les murs d'une forteresse. Il s'offre le 19 mars 1957 pour 120
500 USD une grande maison sur le Highway 51 dans Memphis Sud (nom de boulevard
changée le 19 janvier 1972 en Elvis-Presley Boulevard). Baptisée
Graceland, elle possède vingt-quatre pièces sur un terrain de
treize hectares. Immédiatement, Elvis y investit un demi-million USD
en travaux pour faire de Graceland son royaume et y installe sa mère,
son père, ses oncles et ses tantes, ses cousins et tout un groupe d'amis
ou d'anciens camarades d'école qui deviennent jardiniers, chauffeurs
ou comptables pour la vedette. À cette époque, il est considéré
comme la plus grande vedette du rock and roll.
Le 20 janvier 1958, Presley reçoit un courrier de l'US Army qui lui signifie
qu'il doit accomplir son service militaire pendant deux ans. Il est affecté
en Allemagne, où il conduira une jeep pour le sergent Ira Jones (qui
relatera leur relation dans un livre). Son service est suspendu le 5 mars 1960.
Depuis, beaucoup se sont questionnés sur la légitimité
de cette mobilisation, alors que l'on était en temps de paix et qu'Elvis
était le seul appui de ses parents et de sa grand-mère. Certains
pensent que le but de cette action était de préserver la jeunesse
américaine de l'influence du chanteur.
C'est peu avant son départ pour l'Allemagne, alors qu'il est encore au
Texas pour y faire ses classes, que sa mère meurt subitement à
46 ans. Elvis, qui adorait sa mère, ne va jamais vraiment s'en remettre.
Bien plus tard, John Lennon devait dire : " Elvis est mort le jour où
il est entré à l'armée ", mais on peut également
dire ceci : Elvis est mort le jour où sa mère est morte. Le jeune
homme ne sera plus jamais le même, et la joie qui l'accompagnait va le
quitter.
Les années à l'armée sont des années sombres pour
Elvis. Dans un pays étranger, loin de ses amis et de ses admirateurs,
Elvis déprime. Bien qu'il soit aussi célèbre que dans son
pays, il ne sort pratiquement jamais. C'est au cours d'une soirée chez
son capitaine qu'il fait la connaissance d'une toute jeune fille de 14 ans,
Priscilla Beaulieu. Il en tombe amoureux et décide même de l'accueillir
à Graceland à partir de 1962. Finalement, Elvis l'épouse
à Las Vegas en 1967. Ils ont tous les deux les yeux verts. C'est aussi
en Allemagne que son père, venu le rejoindre, rencontre sa future deuxième
épouse, Dee Stanley.
Lorsqu'il est démobilisé, le " show business " l'attend
et Elvis reprend le cours de sa carrière.
Presley est très religieux et il enregistre de nombreux albums de gospel.
Les trois Grammy Awards qu'il reçoit lui sont tous décernés
pour des morceaux de gospel. Il n'aime pas le titre "The King", car
selon lui, le seul "King" sur terre c'est Jésus.
Dès 1956, Hollywood s'intéresse à lui. Sa première
apparition sur écran en tant qu'acteur est surprenante. Au début,
il ne devait pas y avoir de chanson, mais les producteurs en rajoutent quatre
et The Reno Brother's (titre original) est rebaptisé Love Me Tender,
titre de son dernier succès. Le film parle de la guerre de Sécession
et est mal perçu par les admirateurs d'Elvis qui s'indignent de voir
leur idole du rock dans un pâle western.
Néanmoins, le film fait un tabac. Le film suivant, fait sur mesure pour
Elvis, est Loving You, titre de son dernier succès. L'idole joue pratiquement
son propre rôle, celui d'un petit chanteur qui devient une superstar grâce
au travail et à un manager affairiste. Loving You obtient un immense
succès et Elvis devient une vedette du cinéma. Son troisième
film est l'archétype du film violent. Elvis y joue un employé
qui aime chanter. Mais, suite à une bagarre, il tue un gars et est envoyé
en prison. Là, il se met à chanter et devient la coqueluche de
ses co-détenus. Libéré, il devient une vedette avant de
connaître les affres de la célébrité. Le film s'appelle
Jailhouse Rock, également le titre de son dernier succès. Jailhouse
Rock manque de profondeur, et montre un personnage superficiel, mais remporte
un succès retentissant auprès des jeunes.
Son dernier film tourné avant qu'il parte pour l'armée sera considéré
comme son meilleur. Il s'agit de King Creole. Le scénario était
prévu pour James Dean et le personnage passe du boxeur au chanteur. Une
fois de plus, Elvis interprète un garçon simple qui s'en sort
grâce à la chanson.
À partir de 1960, dès son retour de l'armée, Elvis abandonne
sa carrière de chanteur et se retire de la scène pour se consacrer
à Hollywood. De ces longues années (neuf ans), seuls quelques
films sur 27 méritent d'être cités : Flaming Star (1960),
Blue Hawaii (1961), Fun in Acapulco (1962) avec Ursula Andress, Viva Las Vegas
(1964) avec Ann-Margret et Charro (1969).
Toutes ces productions n'ont qu'un seul but : distribuer Elvis dans le monde
entier sans que la vedette n'ait besoin de se déplacer. Le succès
est phénoménal, mais au fil des années, la magie se perd
et les films d'Elvis deviennent des caricatures. Ses disques tirés uniquement
des bandes sonores des films connaissent également une chute et Elvis
ne rencontre plus le succès qu'il avait avant. Le monde a changé
et de nouveaux chanteurs et groupes ont fait leur apparition, et pour faire
bonne figure, Elvis accepte de rencontrer les Beatles chez lui, le 27 août
1965, dans sa maison de Bel Air en Californie.
Plus que jamais isolé dans des maisons pour milliardaires de Beverly
Hills, Elvis n'a plus aucun contact avec le monde extérieur. Entouré
jour et nuit par les mêmes gens depuis ses débuts (la "Memphis
Mafia"), il semble ne plus être en mesure de juger sa carrière.
La carrière si époustouflante du " King " sombre dans
le désastre et l'image d'Elvis en devient ridicule.
Dès 1966, sa production cinématographique accouche de navets,
tous plus insalubres les uns que les autres, au point que même les plus
fidèles admirateurs se détournent de leur idole. Chaque nouveau
film est alors accueilli dans une indifférence glaciale et les recettes
ne sont plus remarquables. La période de 1963 à 1968 est marque
une profonde crise dans la carrière d'Elvis mais également dans
sa vie personnelle. Bien qu'il eut toujours pris des médicaments tels
que des amphétamines pour supporter la pression et être au top
sur scène, il augmente alors sa consommation régulière
de cachets et se met à prendre dcachets qui ne sont prescrits que dans
des cas extrème: amytal, quaalude, dexedrine, biphétamine, percodan,
dilaudid... Toutes ces drogues provoquent des hallucinations, des paranoias,
des troubles de la vision, de la parole, de la concentration... Elvis en consommait
alors 2 à 3 fois par semaine. Cette addiction aux drogues s'explique
sûrement par le fait que le King était au plus bas de sa carrière.
Il détestait profondément les films qu'on l'obligeait à
tourner pensant que les scénaristes ne'exploitait pas toutes ses talents
de jeu. Ses disques également qui étaient directement tirés
de ses films ne correspondaient plus à ce qu'il voulait faire. Bien qu'entourés
d'une foule d'amis, personne ne pouvait comprendre ce qu'il ressentait: un artiste
jadis adulé par des millions de gens dans le monde entier mais qui était
maintenant "has been". Il se mit à douter de ses propres capacités
de chanteur et se tourna bientôt vers le spiritualime pour trouver des
réponses à ses questions. En effet, en 1964, il eut une véritable
révélation lorsqu'il rencontra Larry Geller, un coiffeur,qui lui
fit lire des livres sur la philosophie, religion:'... Larry, I don't believe
it. I mean, what you're talking about is what I secretly think about all the
time... there has to be a purpose... there's got to be a reason... why I was
chosen to be Elvis Presley.'"[112], "Larry, je n'arrive pas à
le croire. Je veux dire, tout ce que ce que tu me dis là, c'est à
quoi je pense tout le temps en secret. Il doit y avoir un but. Il doit y avoir
une raison pour laquelle j'ai été choisi pour être Elvis
Presley". Très anxieux, il lut des tonnes de livres sur le sens
de la vie tels que The Voice of Silence, Tibetan Book of the Dead, The Wisdom
of the Overself et The Impersonal Life qu'il emmenait partout et considérait
comme son livre de chevet. Geller devient alors son seul véritable confident
et la star lui raconta tous ses déboires: "I swear to God, no one
knows how lonely I get and how empty I really feel."[113]"Je jure
devant Dieu que personne ne sait combien je suis seul et combien je me sens
vide".
Il eut également des visions et pensait pouvoir guérir les malades.D'ailleurs,
il voulait devenir médecin. Mais ses visions venaient sûrement
de son abus de médicaments.
Lorsque son contrat cinématographique prend fin en 1969, Elvis, fatigué
et critiqué, décide de mettre un terme à sa carrière
à Hollywood.
Suite au désastre hollywoodien, Elvis n'est plus considéré
comme une valeur sûre. De plus, la musique a considérablement changé,
la scène aussi, le public ne se contente plus de ces petits spectacles
sans fastes, les Beatles, les Rolling Stones et surtout Doors ont su apporter
du sang neuf au rock. Elvis reste toutefois celui qui a lancé le rock,
mais n'est plus qu'une référence. Les professionnels lui conseillent
de faire encore quelques films, puis de se retirer. Pourtant, Elvis est encore
jeune, plus beau que jamais et il faudrait peu de chose pour le remettre en
selle. Le 1er mai 1967, il épousa Priscilla Beaulieu à Las Vegas
et neuf mois plus tard la naissance de sa fille Lisa-Marie suivra le 1er février
1968.
Le colonel Parker fera signer un contrat qui fera relancer la carrière
musicale d'Elvis. Celui-ci réapparaît à la télévision
après sept ans d'absence. Sa dernière apparition date de son retour
de l'armée et n'avait duré que six minutes aux côtés
d'un Frank Sinatra ravi d'avoir Elvis dans son émission. Cette fois,
il est seul devant la caméra, dans une sorte de " one-man show "
où il interprète ses anciens succès, mais également
des nouveaux. L'émission, appelée Elvis, '68 NBC Special, est
annoncée à grands frais. Elle sera diffusée le 3 décembre
1968 sur le réseau NBC. Exit l'acteur des comédies musicales à
l'eau de rose, Elvis revient en pleine possession de ses moyens face à
ses anciens musiciens, habillé tout de cuir, le sourire en coin et le
bassin intact. Il enflamme littéralement la télévision.
Jamais une émission de variétés ne connaîtra un succès
comparable.
L'Amérique retrouve celui qu'elle n'aurait jamais dû perdre, l'Elvis
sauvage, beau, ravageur et rocker. Ce retour a un tel retentissement, que son
manager n'a aucun mal à remettre Elvis sur une scène.
Les années 1970 sont celles du triomphe. Mais aussi celles de la chute,
du désespoir, de la déchéance et de la mort. Le monde s'efface
devant cette superstar devenue charismatique. En 1969, il signera un contrat
pour une série de spectacles au Hilton International Hotel de Las Vegas.
La première a lieu le 31 juillet. Il donnera 57 concerts en 4 semaines
et il s'y produira jusqu'en 1976, tout en faisant des tournées dans les
grandes villes américaines. Le colonel Parker voulait un spectacle à
grand déploiement et il voulait qu'Elvis puisse être accompagné
d'un orchestre et de plusieurs vocalistes sur scène. Malheureusement,
Scotty Moore et D.J Fontana seront remplacés par le TCB Band qui sera
accompagné sur scène de plusieurs groupes de vocalistes dont The
Jordanaires (1956-1970), The Sweet Inspirations, The Imperials Quartet, J.D
Sumner & The Stamps, ainsi que la soprano Kathy Westmoreland (1970-1977).
Elvis et Priscilla se séparent en février 1972 et ils divorceront
officiellement en octobre 1973. Ils auront la garde partagée de leur
fille Lisa-Marie qui ira vivre avec sa mère à Los Angeles. Elvis
devient l'icône de l'Amérique profonde, la vedette qui n'hésite
pas à faire entrer à Las Vegas, au milieu des machines à
sous, le rock, le vrai, en y mélangeant des gospels, des trompettes et
des tambours : du jamais vu. En 1972, il donnera une série de concert
les 9-10-11 juin au célèbre Madison Square Garden de New York.
Ce fut un grand retour à New York après 15 ans d'absence. Sa dernière
visite fut lors de son passage à l'émission "The Ed Sullivan
Show" en 1957. Par la suite, il donnera le premier concert par satellite
de l'histoire à Hawaii. Ce grand événement eu lieu le 14
janvier 1973 au International Center Arena d'Honolulu.
L'Amérique se retrouve en lui et Elvis retrouve son pays, chacun va se
confondre. Las Vegas devient une deuxième maison pour le " King
", où il y donne quelques 600 spectacles tout en délaissant
les séances d'enregistrements. Il parcourt aussi le pays dans tous les
sens, à bord d'un gigantesque avion personnel où, dans chaque
ville, il est fêté comme un surhomme. De 1969 à sa mort,
il aura donné 1 500 concerts à travers les États-Unis.
D'ailleurs, il est devenu un surhomme, Elvis n'est plus que l'image de l'Amérique,
la vitrine d'un pays riche, et devant des foules immenses qui crient son prénom,
il arrive sur scène vêtu d'un costume nommé "jumpsuit"
et d'une cape garnie de rubis et de diamants (il aura plusieurs "jumpsuits")
au son d'un impressionnant Ainsi parlait Zarathoustra de Richard Strauss. Cette
pièce d'entrée était un thème d'ouverture qui était
suivi par "That's All Right Mama" et le célèbre "See
See Rider".
Personne avant lui ne l'a fait. Après lui, personne n'osera. Son succès
sur scène est immense, même si ses apparitions ne sont plus qu'un
rituel au cours desquels la star se laisse fêter, même si désormais
il interprète ses chansons avec détachement et sans plus beaucoup
de peine. Parfois, il redevient grand, ose bousculer son personnage que l'Amérique
lui a fabriqué et qu'il semble accepter, et se met à chanter d'une
façon bouleversante ses chansons qui sont devenues des hymnes et que
les foules écoutent religieusement.
Il ne sera plus jamais aussi grand, il ne s'en donnera plus la peine. Il est
devenu un personnage trop compliqué et trop éloigné du
réel pour cela [réf. nécessaire]. S'il ne se déplace
jamais en dehors des États-Unis, Elvis chante à Las Vegas devant
un public international, car depuis de nombreuses années. c'est le monde
entier qui vient à lui et non le contraire. On vient voir une icône,
une image, presque un saint. Voilà ce qu'est devenu Elvis. Même
si les dernières années sont extrêmement pénibles,
Elvis s'offre aux foules tel qu'il est devenu, il ne cache rien. Au contraire,
il montre son visage bouffi, ses mains gonflées et son corps meurtri,
il ne cache ni ses nombreux trous de mémoire ni ses illuminations ; il
montre ce qu'est devenu son pays. L'Amérique est fière de son
garçon.
Psychologiquement et mentalement miné, (entre autres par le départ
de son épouse Priscilla et la mort de sa mere dont il se remettra toujours
avec peine) Elvis a du mal à vivre, il a des accès de paranoïa,
de schizophrénie, souffre de boulimie alimentaire et médicamenteuse.
Entouré jour et nuit par une cohorte de gens prêts à assouvir
ses moindres désirs, il ne sait plus où est le bien et où
est le mal, il ne sait plus ce qu'est la vie. D'ailleurs, il a déjà
dépassé la vie, vivant la nuit, mangeant la nuit caché
derrière les hauts murs de Graceland, Elvis finit par confondre rêve
et réalité.
Le 26 juin 1977, il donne un concert à l'auditorium de Indianapolis,
devant 18 000 personnes. La foule tremble d'émotion quand le " King
" arrive devant elle sur l'immense scène. Son physique, qui n'a
cessé de se dégrader depuis des mois, est terrible. Son visage
est enflé au point que l'on aperçoit à peine ses yeux,
son corps lourd, trop lourd souffre. Puis il a des trous de mémoire qu'il
cache avec de l'humour. Mais si tout cela est pathétique, terrible, sa
voix ne l'a pas quitté, plus puissante que jamais, elle a l'air de sortir
d'une tombe. Le public lui, est toujours là, peut-être plus fidèle
encore. C'est du délire encore et toujours.
C'est le " King ", c'est Elvis Presley à 42 ans, six semaines
avant sa mort.
Son décès, alors qu'il pesait 140 kilos, est dû à
un abus de médicaments (analgésiques et amphétamines).
Le 15 août 1977, Elvis loua pour la soirée le théâtre
Ridgeway de Memphis. Le dernier film qu'Elvis a regardé fut MacArthur.
Quelques heures plus tard, il se rendit chez le dentiste Lester Hofman, car
il avait un rendez-vous pour 22 h 30. (On a laissé entendre que celui-ci
lui fournit une dose dangereuse d'analgésiques). Il revint à Graceland
vers 00 h 30, le 16 août. C'est à ce moment que la dernière
photo d'Elvis vivant fut prise, par monsieur Robert Call, de Pierceton, Indiana,
au moyen d'une caméra Instamatic. Le 16 août 1977 à 1 h
30, Elvis a appelé Dick Grob, le chef de la sécurité de
Graceland afin qu'il prépare des partitions musicales, pour une insertion
éventuelle dans sa nouvelle tournée. Par la suite, Elvis a appelé
son infirmière favorite, Marian Cocke, afin de la saluer avant son départ
en tournée. Durant la nuit, Elvis joua au racquetball (dans un bâtiment
situé sur le terrain de Graceland) avec Billy Smith, sa femme Jo, ainsi
que sa fiancée Ginger Alden. Lors de sa dernière nuit, Elvis joua
du piano devant Ginger Alden, près du court de raquette, et il chanta
la chanson Blue Eyes Crying in the rain de Willie Nelson. Ce fut la dernière
interprétation de son existence. Après avoir absorbé une
importante quantité de somnifères (selon sa compagne Ginger Alden,
il se coucha très tard, autour de 6 ou 7 heures le matin du 16 août),
au milieu de l'après-midi, Elvis fut trouvé inanimé dans
sa salle de bains par Ginger Alden et Elle Al Strada, lequel contacta à
son tour Joe Esposito. Ces derniers, de même que tante Delta Mae Presley,
auraient pratiqué le bouche à bouche sur Elvis afin d'essayer
de le ranimer. Sa fille Lisa Marie, alors âgée de huit ans, et
qui ce jour-là séjournait chez lui, sera témoin de la scène.
Appelés sur les lieux, deux ambulanciers de Memphis qui viendront 40
minutes plus tard à son secours reconnaîtront à peine Elvis
en cet homme de 140 kilos. Il est trop tard, Elvis est mort d'une crise d'arythmie.
Il avait plusieurs problèmes de santé au milieu des années
1970. Il souffrait notamment d'un problème de poids, de glaucome, d'un
problème aux intestins (constipation chronique) et d'une grave dépendance
aux médicaments : Valium, Demerol, Qualudes, Nembultal et le très
dangereux Dilaudil, d'après (entre autres) les biographes Peter Guralnick
et Albert Goldman et qui auraient provoqué la synthèse moléculaire
de l'heroïne pure dans son organisme (Albert Goldman). Son autopsie révèlera
par ailleurs la présence en quantité considérable de nombreux
barbituriques dans son sang, et son médecin personnel, le docteur Nicopoulos,
sera, un temps, soupçonné de faute professionnelle grave en ayant
favorisé par abus de prescriptions les nombreuses surdoses de médicaments
dont il fut victime durant les dix dernières années de sa vie,
et qui laisseront présumer d'une dernière overdose fatale. Certaines
personnes de son entourage, dont la soprano Kathy Westmoreland, persistent à
dire qu'il aurait eu un cancer des os. La thèse était aussi supporté
par son ami Charlie Hodge. Cependant, rien n'est officiel. Et cette possible
maladie ne saurait justifier son decès. Il semble que son problème
cardiaque ait pu être génétique. Son père Vernon
et son oncle Vester sont décédés d'une crise cardiaque.
Lors de l'autopsie, le médecin légiste découvrit que le
cur d'Elvis avait une moitié plus grosse que la normale. La thèse
du suicide d'Elvis circulera tout de même vers la fin des années
1990 alors que Albert Goldman exposera des documents et témoignages posthumes
-discutables- laissant présumer que le chanteur, franchement dépressif,
aurait pu vouloir attenter déliberement à ses jours.
L'une des théories recentes les plus intéressantes concernant
le peu d'attention qu'Elvis prêta à sa santé physique durant
les dix dernières années de sa vie, outre le rythme infernal de
tournées que lui faisait subir son agent, l'insatiable colonel Tom Parker,
toujours en manque d'argent de par sa dépendance au jeu, est que son
-guru- et maître spirituel Gerry Schilling (auteur de: Me and a Guy Named
Elvis: My Lifelong Friendship with Elvis Presley, publié en 2005) le
convainquit peu à peu de sa quasi-immortalité ou du moins qu'il
possédait une essence divine que son existence dissolue ne pouvait en
rien affecter. Elvis en manque de spiritualité et s'interrogeant sur
le sens de son existence (il s'interrogea même sur sa possible ascendance
juive) en serait venu à prendre pour acquises les théories bouddhistes
et spiritualistes de penseurs tel que Khalil Gibran, Krishnamurti, Helena Blavatsky,
Berkeley, pronant que seul l'esprit existe, et que la vraie réalité
est immatérielle. C'est du moins ce qu'avance toujours Peter Guralnick
dans un chapitre complet de son incontournable biographie du King pour expliquer
une partie de sa décrepitude et de sa négligence physique.
La plus grande voix d'Amérique (selon John Lennon) s'est tué,
et sa mort prématurée fera l'effet d'une bombe d'abord aux États-Unis,
puis dans le monde entier. On parlera d'overdose, d'assassinat, de mort déguisée
et même de fausse mort après l'avoir honoré lors d'obsèques
dignes d'un chef d'État, après avoir montré son corps étonnamment
rajeuni aux foules, et enfin après avoir promené sa dépouille
royale dans un corbillard argenté flanqué de six motards de la
garde républicaine le long de son boulevard, le Elvis-Presley Boulevard
de Memphis. Il devait entamer une nouvelle tournée de 14 concerts à
guichets fermés qui devait débuter le 17 août 1977, à
Hartford au Connecticut.
Le " King " repose à Graceland au milieu des siens, de sa mère
Gladys morte en 1958, de son père Vernon mort en 1979 et de sa grand-mère
Minnie-Ma décédée la dernière en 1980, et est visité
par plus de 600 000 personnes chaque année.
Comment inhumer un dieu vivant ? Comment la plus grande voix d'Amérique
pouvait-elle simplement disparaître ? Parmi les mythes fondateurs
de l'Amérique contemporaine la mort d'Elvis s'inscrira rapidement parmi
les théories de la conspiration, comme celle de John Kennedy et de Marilyn
Monroe. Statistiquement, en 2005, 24 % des américains interrogés
sur la question dans un sondage du USA Today estimaient qu'Elvis n'était
possiblement pas mort. L'immense culte de la personnalité qui s'ensuivra
et sa persistante influence sur la musique des années 2000 prouveront
en quelque sorte son immortalité. Cette sacralisation, gérée
par son épouse Priscilla, rapporte désormais d'immenses dividendes
; Elvis Presley Entertainement qui administre, parmi des dizaines de produits
dérivés, le mausolée pittoresque qu'est devenu Graceland
a declaré en 2007 les revenus posthumes les plus importants (près
de 280 millions US) attribués à un artiste depuis sa disparition.
Et Graceland demeure, entre le Capitole, le Grand Canyon et la Statue de la
Liberté, une des attractions touristiques les plus fréquentées
d'Amérique. Au-delà de la mort le King reste toujours ... le King.
Influence mondiale
Elvis Presley est largement considéré comme la personnification
du rock and roll : sa voix, sa musique, sa gestuelle provocatrice, ses habitudes
vestimentaires excentriques, ainsi que son parcours (célébrité
fulgurante, descente aux enfers et mort prématurée) contribuent
à forger l'icône d'Elvis à la fois idole populaire et symbole
d'une certaine rébellion adolescente. Elvis peut être considéré
comme le principal acteur de la popularisation du rock and roll auprès
du grand public blanc américain puis européen. En effet, si le
jazz avait déjà associé étroitement musique et sexualité,
et si plusieurs interprètes blancs étaient aux côtés
d'Elvis dans son rôle de pionnier du rock (par exemple, Bill Haley), Presley
est le premier blanc à associer le sex appeal (un physique avantageux,
des inflexions de voix et des mouvements du bassin très suggestifs) à
la nouvelle forme de musique, tout en y ajoutant un son plus dynamique et plus
percutant issu des studios Sun de Memphis. Bien que considéré
comme choquant par la frange conservatrice américaine, il contribue à
rendre acceptable le genre musical et ouvre ainsi la voix de la reconnaissance
à de nombreux artistes noirs, tels Chuck Berry et Little Richard, ainsi
qu'aux rockers blancs, tels Buddy Holly et Jerry Lee Lewis.
Sa popularité, en particulier auprès des adolescentes, atteint
des sommets inédits et ses concerts et ses apparitions en public donnent
lieu à des mouvements de foule. Le succès d'Elvis auprès
des jeunes, dont le pouvoir d'achat est grandissant, dicte la mode non seulement
musicale, mais également capillaire ou vestimentaire. C'est un véritable
phénomène de société.
C'est principalement grâce à Elvis Presley que l'Europe découvre
le rock, même derrière le rideau de fer. En France, Dick Rivers4
copie Presley, mais c'est surtout Johnny Hallyday qui popularise cette musique
venue d'outre-Atlantique, devenant la vedette qu'il est encore aujourd'hui.
Presley ouvre la voie à de nombreux rockers américains qui vendent
leurs disques en Europe et y font des tournées. Les adolescents du monde
entier commencent à copier la coiffure d'Elvis et la demande pour les
transistors augmente énormément, permettant ainsi à Sony
de passer du statut de petit fabricant japonais de radio à celui de multinationale[réf.
nécessaire].
Aujourd'hui, 30 ans après la mort du rocker, il demeure une icône
du XXe siècle. D'innombrables artistes de la seconde moitié du
siècle se définissent par rapport à son influence, soit
en revendiquant son héritage, soit pour le rejeter comme symbole d'une
musique dépassée (en particulier à partir du mouvement
punk). L'artiste Elvis Costello a, par exemple, emprunté le prénom
Elvis pour faire décoller sa carrière. Le crooner pop Chris Isaac
en est aussi la directe personnification. En France, le chanteur rockabilly
Jesse Garon emprunta son nom de scène a celui du frère décédé
d'Elvis et le rockeur australien Nick Cave consacra l'une de ses plus puissantes
chansons (Tupelo) à la mythification d'Elvis. Le King déclencha
aussi dans plusieurs pays, et en particulier dans la francophonie, une avalanche
de clones plus ou moins crédibles dont parmi ceux qui lui survécurent
ou en furent influencés profondément : Johnny Hallyday, Dick Rivers,
Eddy Mitchell bien sûr, et Johnny Farago (au Québec), parmi des
centaines d'imitateurs, n'en sont pas les moindres. Le Théâtre
du Capitole de Québec présenta, sous licence, durant sept ans
et avec un succès considérable une -musical- estivale sophistiquée
à laquelle assistèrent des centaines de milliers de personnes,
venues de partout. Au Québec toujours où, chez certains, Elvis
personnifie la déliquescence et l'excès du mythe américain
face aux revendications nationalistes et culturelles, le cinéaste Pierre
Falardeau consacrera à la légende une trilogie humoristique intitulée
Elvis Graton qui s'avérera d'abord un succès d'estime en court
métrage et vingt ans plus tard, en 2005, un vaste succès public
en salle. Mentionnons aussi que le groupe californien Dread Zeppelin avec son
leader Greg Tortell (alias Tortelvis) personnifiant et parodiant Elvis jusqu'au
ridicule (distribuant foulards et colliers hawaiiens dans la foule lors des
concerts), connut une fructueuse carrière durant les années 80.
Enfin, remarquable hommage, le méga-groupe U2 endisqua sur The Unforgettable
Fire, en 1984, la très belle chanson: Elvis Presley And America.
Elvis connaît aussi un regain de popularité lors de la coupe du
monde de football de 2002 lorsque Nike utilise un remix de sa chanson A Little
Less Conversation comme fond sonore d'une publicité mettant en scène
des vedettes internationales de football. Ce morceau devient numéro 1
dans plus de 20 pays, y compris aux États-Unis. À peu près
au même moment sort une compilation qui se terminera en deux volets, des
plus grands tubes d'Elvis : Elv1s 30 #1 Hits. Le remix est ajouté à
l'album comme 31e morceau, juste avant la sortie du CD en octobre 2002. 25 ans
après sa mort, l'album qui regroupe ses tubes et dont la restauration
sonore est rien moins que phénoménale, atteint la première
place des classements.
Parmi ses nombreuses réussites, Elvis est l'un des deux chanteurs, avec
Roy Orbison, à avoir eu simultanément deux albums dans le top
5 des classements de ventes d'albums. Il fait partie du Rock and Roll Hall of
Fame, du Country Music Hall of Fame et du Gospel Music Hall of Fame.
Le tout premier concert virtuel qui lui est consacré a tourné
pendant dix ans dans le monde entier.
· "When you're not in love, you're not alive" (Quand vous n'êtes
pas amoureux, vous n'êtes pas vivant)
· "If I slept with every woman the weekly magazines say I have, I would have been dead a long time ago." (Si j'avais eu toutes les aventures que me prêtent les magazines, je serais mort depuis longtemps)
· "I wasn't exactly a James Bond in Movies, but then no one ever asked Sean Connery to sing a song while dodging bullets" (Je n'étais pas vraiment James bond dans mes films mais bon personne n'a jamais demandé à Sean Connery de chanter une chanson en esquivant des balles)
· "I knew by heart all the dialogue of James Dean's films; I could watch "Rebel Without a Cause" a hundred times over. " (Je connaissais tous les dialogues de tous les films de James Dean, je pouvais regarder la fureur de vivre 100 fois de suite)
· "Money is meant to be spread around, the more happiness it helps create, the more it's worth" (L'argent sert à être dépensé, et plus il nous rend heureux, plus il a de la valeur)
· "Ambition is a dream with a V8 engine" (L'ambition, c'est un rêve avec un moteur à explosion)
· "I don't know anything about music. In my line you don't have to. " (Je ne connais rien à la musique. De là où je viens, t'es pas obligé)
· "The image is one thing and the human being is
another...it's very hard to live up to an image". (l'image est une chose
et l'homme en est une autre. C'est très dur d'être à la
hauteur de son image)
en 1972, pendant une conférence de presse.
· "Elvis has left the building" (Elvis est parti/ a quitté
l'immeuble)
Horace Lee Logan, producteur. Il a prononcé cette phrase lors d'un concert
d'Elvis en 1956 lorsque ses fans se précipitèrent sur scène
et voulurent pénétrer dans les coulisses pour toucher la star.
Il voulaient ainsi les "canaliser". Cette expression est maintenant
passée dans le language courant et est utilisé de manière
ironique. Elle pourrait se traduire par "circuler, ya rien à voir".
Cela veut dire que le spectacle est terminé, qu'il n'y a plus rien à
attendre, que maintenant il faut partir.
· "Before Elvis, there was nothing" (Avant
Elvis, il n'y avait rien)
John Lennon
· "You have no idea how great he is, really you
don't. You have no comprehension - it's absolutely impossible. I can't tell
you why he's so great, but he is. He's sensational."(Vous ne pouvez pas
vous imaginez combien il était extraordinaire. Vraiment, vous ne pouvez
pas. C'est absolument impossible. Je ne peux pas vous dire pourquoi il est extraordinaire
mais il l'est. Il est sensationnel)
Phil Spector
· " Every time I felt low I just put on an Elvis
record and I'd feel great" (Chaque fois que je me sens deprimé,
j'écoute un disque d'Elvis et je me sens super bien)
Paul McCartney
· "Nothing really affected me until I heard Elvis.
If there hadn't been an Elvis, there wouldn't have been the Beatles." (Rien
ne me touchait vraiment avant que j'entende Elvis. S'il n'y avait pas eu Elvis,
il n'y aurait pas eu les Beatles)
John Lennon
· "A Presley picture is the only sure thing in Hollywood."
(Un film d'Elvis est la seule chose sûre à Hollywood)
Hal Wallis, producteur des films dans lesquels Elvis a joué.
· "There have been a lotta tough guys. There have
been pretenders. And there have been contenders. But there is only one king"
(Il y a eu des gars durs. Il y a eu des prétendants. Il y a eu des rivaux.
Mais il n'y a qu'un seul king)
Bruce Springsteen
· "He was a unique artist - an original in an area
of imitators." (C'était un artiste unique- un original parmi une
foule d'imitateurs)
Mick Jagger
· "This boy had everything. He had the looks, the
moves, the manager, and the talent. And he didn't look like Mr. Ed like a lot
of the rest of us did. In the way he looked, way he talked, way he acted - he
really was different" (Elvis avait tout. Il avait le look, les déhanchements,
le manager et le talent. Il ne ressemblait pas à Mr Dupont comme nous
autres. Avec son physique, la manière dont il parlait, dont il bougeait,
il était vraiment différent)
Carl Perkins, compositeur, musicien, chanteur
· "I wasn't just a fan, I was his brother. He said
I was good and I said he was good; we never argued about that. Elvis was a hard
worker, dedicated, and God loved him. Last time I saw him was at Graceland.
We sang Old Blind Barnabus together, a gospel song. I love him and hope to see
him in heaven. There'll never be another like that soul brother(Je n'étais
pas simplement un fan, j'étais son frère. Il m'a dit que j'étais
bon et je lui ai dit dit qu'il était bon. Elvis travaillait énormément,
il était dévoué et Dieu l'aimait. La dernière fois
que je l'ai vu, c'était à Graceland. On a chanté Old Blind
Barnabus ensemble, une chanson de gospel. Je l'aime et j'éspère
que je le reverrais au paradis. Il n'y en aura jamais un autre comme lui).
James Brown
· "That's my idol, Elvis Presley. If you went to
my house, you'd see pictures all over of Elvis. He's just the greatest entertainer
that ever lived. And I think it's because he had such presence. When Elvis walked
into a room, Elvis Presley was in the f---ing room. I don't give a f--- who
was in the room with him, Bogart, Marilyn Monroe" 'Elvis Presley, c'est
mon idole. Si vous venez chez moi, vous verrez des photos d'Elvis de partout.
C'est juste le plus grand show man de tous les temps. Et je pense que c'était
parce qu'il avait une telle présence. Quand Elvis entrait dans une pièce,
il était dans la p***ain de pièce. Je me fous de qui était
dans la pièce avec lui, Bogart ou Marilyn Monroe)
Eddy Murphy
· "A lot of people have accused Elvis of stealing
the black man's music, when in fact, almost every black solo entertainer copied
his stage mannerisms from Elvis." (Beaucoup de gens ont acusé Elvis
d'avoir volé la musique des Noirs mais en fait, presque tous les chanteurs
noirs ont copié ce que qu'Elvis faisait sur scène)
Jackie Wilson
· "It's always been my dream to come to Madison
Square Garden and be the warm-up act for Elvis" (J'ai toujours rêvé
de venir au Madison Square Garden et de faire la première partie d'Elvis
Presley)
Al Gore
· "If life was fair, Elvis would be alive and all
the impersonators would be dead." (Si la vie n'était pas injuste,
Elvis serait toujours vivant et tous ses imitateurs seraient morts)
Johnny Carson, comédien et présentateur américain.
· "You know, Bush is always comparing me to Elvis
in sort of unflattering ways. I don't think Bush would have liked Elvis very
much, and that's just another thing that's wrong with him." Vous savez,
Bush me compare toujours à Elvis avec des termes peu flatteurs. Je ne
pense pas que Bush aime beaucoup Elvis et c'est encore une raison de plus pour
montrer qu'il y a quelque chose qui cloche avec lui)
Bill Clinton, pendant la campagne présidentiel de 1992
· "Elvis was a giant and influenced everyone in
the business." (Elvis était un géant et a influencé
tout le monde dans le métier)
Isaac Hayes
· "I learned music listening to Elvis' records.
His measurable effect on culture and music was even greater in England than
in the States." (J'ai appris la musique en ecoutant les disques d'Elvis.
L'mpact immense qu'il a eu était encore plus grand en Grande Bretagne
qu'aux Etats-Unis)
Mick Fleetwood
· "It's rare when an artist's talent can touch an
entire generation of people. It's even rarer when that same influence affects
several generations. Elvis made an imprint on the world of pop music unequaled
by any other single performer." (Il est rare que le talent d'un artiste
puisse toucher une génération entière. C'est encore plus
rare cette influence s'étende à d'autres générations?
L'empreinte qu'Elvis a laissé dans le monde de la musique pop n'a été
égalé par aucun autre chanteur)
Dick Clark
· '...'if any individual of our time can be said to have
changed the world, Elvis Presley is the one. In his wake more than music is
different. Nothing and no one looks or sounds the same. His music was the most
liberating event of our era because it taught us new possibilities of feeling
and perception, new modes of action and appearance, and because it reminded
us not only of his greatness, but of our own potential." (Si on peut dire
d'un homme qu'il a changé le monde dans lequel nous vivons, c'est bien
Elvis Presley. Il n'y pas que la musique qui a changé grâce à
lui. Rien n'est plus pareil et personne ne parle plus de la même façon.
Sa musique a été l'évènement le plus libérateur
de notre époque car elle nous a ouvert de nouvelles manières de
sentir et de percevoir les choses, de nouveaux modes d'actions, une nouvelle
manière de se montrer et parce qu'elle nous rappelle la grandeur d'Elvis
mais aussi notre propre potentiel)
Greil Marcus
· "So what it boils down to was Elvis produced his
own records. He came to the session, picked the songs, and if something in the
arrangement was changed, he was the one to change it. Everything was worked
out spontaneously. Nothing was really rehearsed. Many of the important decisions
normally made previous to a recording session were made during the session.
What it was was a look to the future. Today everybody makes records this way.
Back then Elvis was the only one. He was the forerunner of everything that's
record production these days. Consciously or unconsciously, everyone imitated
him. People started doing what Elvis did." (Tout le talent d'Elvis réside
dans le fait qu'il faisait ses propres disques. Il venait au studio d'enregistrement,
choisissait les chansons qu'il aimait et s'il y avait un arrangement à
faire, c'est lui qui le faisait. Tout était fait de manière spontanée.
Rien n'était vraiment répété. Beaucoup de décisions
importantes que les artistes prenaient avant même de venir enregistrer,
lui les a prise en même temps qu'il enregistrait. C'était un bond
vers le futur. Aujourd'hui tout le monde travaille comme ça. A l'époque,
Elvis était le seul à faire ça. Il a été
le précurseur de tout ce qui ce fait maintenant dans l'industrie du disque.
Consciemment ou inconsciemment, tout le monde l'a imité. Les gens ont
commencé à faire ce qu'Elvis faisait.)
Bones Howen, ingénieur du son
· "Elvis is the greatest cultural force in the twentieth
century. He introduced the beat to everything, music, language, clothes, it's
a whole new social revolution - the 60's comes from it."(Elvis Presley
est la plus grande force culturelle du XXe siècle. Il a incorporé
le rythme dans tous les aspects de la vie, la musique, le language, la mode.
C'est une révolution sociale sans précédent. Les années
60 viennent de là.)
Leonard Bernstein, dans les années 1960.
· "Elvis Presley's death deprives our country of
a part of itself. He was unique, irreplaceable. More than twenty years ago,
he burst upon the scene with an impact that was unprecedented and will probably
never be equaled. His music and his personality, fusing the styles of white
country and black rhythm and blues, permanently changed the face of American
popular culture. His following was immense. And he was a symbol to people the
world over of the vitality, rebelliousness and good humor of this country."
(La mort d'Elvis Presley prive notre pays d'une partie de lui-même. Il
était unique, irremplaçable. Il y plus de vingt ans, il a surgi
sur scène et son impact a été sans précédent
et ne sera jamais égalé. Sa musique, sa personalité qui
ont fait fusionner la musique country des blancs et le rhythm and blues des
noirs a changé la culture populaire américaine pour toujours.
Son influence a été immense. Pour les gens, il a été
le symbole de la vitalité, de l'esprit de rebellion et de la jovialité
de ce pays.)
Hommage officiel du Président des Etats-Unis, Jimmy Carter, en août
1977.
Filmographie :
· 1956 : Le Cavalier du crépuscule (Love Me Tender),
de Robert D. Webb, dans le rôle de Clint Reno.
· 1957 : Amour frénétique (Loving You), de Hal Kanter,
dans le rôle de Jimmy Tompkins (Deke Rivers).
· 1957 : Le Rock du bagne (Jailhouse Rock), de Richard Thorpe, dans le
rôle de Vince Everett.
· 1958 : Bagarres au King Créole (King Creole), de Michael Curtiz,
dans le rôle de Danny Fisher.
· 1960 : Café Europa en uniforme (G.I. Blues), de Norman Taurog,
dans le rôle de Tulsa McLean.
· 1960 : Les Rôdeurs de la plaine (Flaming Star), de Don Siegel,
dans le rôle de Pacer Burton.
· 1961 : Amour sauvage (Wild in the Country), de Philip Dunne, dans le
rôle de Glenn Tyler.
· 1961 : Sous le ciel bleu de Hawaï (Blue Hawaii), de Norman Taurog,
dans le rôle de Chad Gates.
· 1962 : Le Shérif de ces dames (Follow That Dream), de Gordon
Douglas, dans le rôle de Toby Kwimper.
· 1962 : Un Direct au cur (Kid Galahad), de Phil Karlson, dans
le rôle de Walter Gulick aka Kid Galahad.
· 1962 : Des filles, encore des filles (Girls! Girls! Girls!), de Norman
Taurog, dans le rôle de Ross Carpenter.
· 1963 : Blondes, brunes, rousses (It Happened at the World's Fair),
de Norman Taurog, dans le rôle de Mike Edwards.
· 1963 : L'Idole d'Acapulco (Fun in Acapulco), de Richard Thorpe, dans
le rôle de Mike Windgren.
· 1964 : Salut, les cousins (Kissin' Cousins), de Gene Nelson, dans le
rôle de Josh Morgan/Jodie Tatum.
· 1964 : L'Amour en quatrième vitesse (Viva Las Vegas), de George
Sidney, dans le rôle de Lucky Jackson.
· 1964 : L'Homme à tout faire (Roustabout), de John Rich, dans
le rôle de Charlie Rogers.
· 1965 : La Stripteaseuse effarouchée (Girl Happy), de Boris Sagal,
dans le rôle de Rusty Wells.
· 1965 : Chatouille-moi (Tickle Me), de Norman Taurog, dans le rôle
de Lonnie Beale/Panhandle Kid.
· 1965 : C'est la fête au harem (Harum Scarum), de Gene Nelson,
dans le rôle de Johnny Tyronne.
· 1966 : Frankie et Johnny (Frankie and Johnny), de Frederick De Cordova,
dans le rôle de Johnny.
· 1966 : Paradis hawaïen (Paradise, Hawaiian Style), de Michael
D. Moore, dans le rôle de Rick Richards.
· 1966 : Le Tombeur de ces dames (Spinout), de Norman Taurog, dans le
rôle de Mike McCoy.
· 1967 : Trois gars, deux filles... un trésor (Easy Come, Easy
Go), de John Rich, dans le rôle de Lt. Ted Jackson.
· 1967 : Croisière surprise (Double Trouble), de Norman Taurog,
dans le rôle de Guy Lambert.
· 1967 : Clambake, de Arthur H. Nadel, dans le rôle de Scott Heyward/'Tom
Wilson'.
· 1968 : Micmac au Montana (Stay Away, Joe), de Peter Tewksbury, dans
le rôle de Joe Lightcloud.
· 1968 : À plein tubes (Speedway), de Norman Taurog, dans le rôle
de Steve Grayson.
· 1968 : Le Grand frisson (Live a Little, Love a Little), de Norman Taurog,
dans le rôle de Greg Nolan.
· 1969 : Charro!, de Charles Marquis Warren, dans le rôle de Jess
Wade.
· 1969 : Filles et show business (The Trouble with Girls), de Peter Tewksbury,
dans le rôle de Walter Hale.
· 1969 : L'habit ne fait pas la femme (Change of habit), de William A.
Graham, dans le rôle de Dr. John Carpenter.
· Films documentaires :
o 1970 : That's the Way It Is, de Denis Sanders. Ce film présente Elvis
en studio et à Las Vegas.
o 1972 : Elvis On Tour, de Robert Abel et Pierre Adidge. Une équipe de
tournage suit Elvis en tournée. On peut y apercevoir des extrats de son
concert du Madison Square Garden de New York.
o 2001 : Elvis Presley, réalisé par Jeremy Marre. Ponctuée
d'images d'archives et d'extraits de chansons, une plongée dans la jeunesse
du King, jusqu'à la naissance du phénomène "Elvis
Presley".
· Films biographiques :
o 1978 : Le roman d'Elvis, de John Carpenter, avec Kurt Russell dans le rôle
titre, et Shelley Winters dans le rôle de Gladys Presley.
o 1980 : This is Elvis, de Malcolm Leo et Andrew Solt.
o 2005 : Elvis : Une étoile Est Née, de James Sadwith, avec Jonathan
Rhys-Meyers dans le rôle titre et Randy Quaid dans le rôle du 'Colonel'
Parker.
· Films Fictions :
o 2002 : Bubba Ho-tep, de Don Coscarelli, avec Bruce Campbell dans le rôle
titre (Sebastian Haff) et Ossie Davis dans le rôle de John F. Kennedy
(Jack).
· Spectacles hommages :
o 1995- : Elvis Story, spectacle canadien avec Martin Fontaine dans le rôle
titre.
o 1997-2007 : Elvis The Concert, concert virtuel international.
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