Prince

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Prince Rogers Nelson, connu sous le nom d'artiste Prince ou sous "Love Symbol", est né le 7 juin 1958.
Ce producteur, compositeur, chanteur et musicien de funk et de pop américain, s'est illustré depuis la fin des années 1970 comme un musicien multi-instrumentiste d'une très grande prolixité.
Dans les années 1980 Prince est l'une des stars les plus adulées, pouvant compter sur une solide base de fans appréciant ses qualités novatrices et ses dons de musicien. En 1993, il annonce son retrait de l'industrie musicale et prend le nom de "Love Symbol". Il sort alors ses disques de façon indépendante et confidentielle, et devient beaucoup moins présent sur la scène médiatique. En 2000, son contrat avec Warner-Chappel se termine et il récupère l'usage du nom de Prince. Il renoue alors avec les maisons de disques pour des contrats temporaires lui autorisant une entière autonomie artistique.

Biographie :

Prince est né le 7 juin 1958 à Minneapolis, dans l'État du Minnesota. Il est resté très attaché à cette ville, et l'a mise régulièrement en valeur dans ses chansons, ses clips, ou ses films.
Son père, John L. Nelson, était ouvrier. Sa mère, Mattie Shaw, venait de finir ses études lorsqu'elle rencontra John dont elle était de 16 ans la cadette. Après avoir été diplômée, elle travailla principalement dans un service d'action sociale. Ils eurent ensemble deux enfants : Prince Rogers, en 1958 et Tyka Evene, en 1960.
Le père de Prince était un musicien de jazz brillant mais méconnu, qui se produisait régulièrement dans les clubs de la ville. Mattie l'accompagnait parfois au chant. John incarnait le personnage de Prince Rogers dans son groupe, c'est le nom qu'il choisira pour son fils.
John et Mattie divorcent en 1968 ; Prince sera d'abord hébergé chez diverses personnes de sa famille avant de choisir d'habiter chez un de ses copains de classe : André Anderson. La mère d'André, Bernadette, s'occupait déjà de six enfants et Prince décidera de loger dans la cave des Anderson. Une longue amitié va se développer avec André, qui deviendra plus tard son premier bassiste sous le nom d'Andre Cymone.

Ses débuts de musicien :

Prince monte en 1973 son premier groupe Grand Central, dans lequel il joue de la guitare et des claviers. Le groupe reprenait principalement des succès du Top 40. Ils jouaient dans les cours d'écoles, les maisons de quartier, ou même le jardin de la maison du bassiste, drainant le public des alentours.
L'année suivante, Grand Central jouit déjà d'une solide réputation à Minneapolis et Morris Day fut intégré au groupe. Figure charismatique, le nouveau venu deviendra plus tard une star à part entière, notamment pour sa participation au sein du groupe The Time et à son rôle dans le film Purple Rain.
La mère de Morris Day devint le manager du groupe, car elle avait de vagues connaissances dans le milieu artistique. Elle forma une Corporation devenant propriétaire des instruments du groupe, et paya les musiciens par chèque. Le nom du groupe fut changé en Grand Central Corporation. Peu après, elle rencontra un musicien et producteur, Pepe Willie, et ensemble ils commencèrent à travailler pour le groupe.
En décembre 1975, Pepe Willie emploie Prince comme guitariste pour des sessions de son propre groupe, 94 East. Ce fut la première fois que Prince enregistra en studio, il avait 16 ans. Un contrat fut signé peu après avec Polydor, mais 94 East ne sortit jamais de disque (les bandes seront éditées bien plus tard sous le nom de "94 East featuring Prince").
Début 1976, Grand Central Corporation décide d'enregistrer son propre matériel. Le groupe était composé de Morris Day (batterie), Andre Cymone Anderson (basse), et Prince (claviers et guitares). Au studio Moon Sound, à Minneapolis, ils rencontrent le propriétaire Chris Moon, qui recherchait un partenaire pour mettre ses textes en musique en échange de sessions studio gratuites. Prince et Moon décidèrent de travailler ensemble, au détriment du projet d'album pour Grand Central Corporation. C'est alors que Prince commença à produire des maquettes sur lesquelles il tenait tous les instruments.
En septembre 1976, Prince a complété 14 titres et part tenter sa chance à New York, sans succès. Chris Moon rappelle Prince à Minneapolis et lui propose de rencontrer Owen Husney, qui deviendra son premier manager.
Husney élabore avec Prince une stratégie pour conquérir les maison de disques, notamment en le rajeunissant de deux ans et en le présentant comme le nouveau Stevie Wonder. Les deux hommes exigèrent des conditions jamais vues pour l'époque : permettre à Prince d'être son propre producteur (il a alors 18 ans !), et d'enregistrer trois albums pour lesquels il assurera seul la composition, l'écriture, les arrangements et tous les instruments. Ils obtiennent finalement un contrat avec Warner Bros assorti d'une avance de 180 000 $ pour 3 albums, et que Prince consommera presque intégralement pour l'enregistrement du premier.

Un contrôle total de son art :

Musicien autodidacte, Prince est capable de jouer de plus de 20 instruments et enregistre ses albums entièrement seul bien qu'il ne sache ni lire ni écrire les notes sur une partition. À l'instar de Stevie Wonder, il enregistre chaque instrument l'un après l'autre pour former la chanson complète. On relate ainsi son processus de création : partant d'un instrument (par exemple le piano), il compose sa mélodie. Puis, il ajoute ou supprime d'autres instruments au fur et à mesure, jusqu'à ce que le résultat lui convienne.
En étant seul dans le studio il peut enregistrer sans aucune limite, les ingénieurs du son faisant un roulement toutes les huit heures à la console. Certaines de ses compositions ont nécessité plus de 48h de travail en continu! Il passe ensuite derrière la console et enregistre lui-même les voix et s'occupe du mix final. À ce rythme, il indiquait à la fin des années 1990 avoir en réserve plus d'un millier de chansons inédites soit l'équivalent de plus de 60 albums d'avance! (si on compte 15 titres par album).
Sur scène, Prince est aussi considéré comme un artiste majeur. Ses spectacles reposent sur une structure musicale souvent agrémentée de longs passages improvisés. Le set list change ainsi très régulièrement. Bien que certaines tournées aient été très élaborées, Prince n'a jamais eu besoin de recourir à des effets spéciaux ou des chorégraphies millimétrées. Ses talents de danseur, de guitariste, de chanteur et de meneur de revue suffisent à produire un spectacle de grande qualité.
Pour arriver à ce niveau de performance, Prince est un perfectionniste : il filme tous ses concerts puis revisionne les bandes dans la nuit et décide de ce qui est à modifier le lendemain.
Les concerts officiels se prolongent occasionnellement dans des salles plus petites. Ce sont les fameux "aftershows", des prestations largement improvisées et jouées jusqu'au lever du jour… ou jusqu'à la fermeture de la salle. Ces concerts intimistes permettent de présenter un autre aspect de l'œuvre de Prince, et parfois d'assister à la création en direct de nouvelles œuvres musicales.
"Real music by real musicians": tel était son mot d'ordre lors de la tournée de 2002, un principe appliqué depuis les débuts de sa carrière. Cet homme a consacré la totalité de sa vie à la musique, et a rarement communiqué sur d'autres choses.

Une riche carrière discographique

Le premier disque de Prince est paru en 1978 et depuis cette date, Prince a vendu plus de 100 millions d'albums à travers le monde. Sa carrière est jalonnée par d'innombrables succès avec des tubes comme Purple Rain, Kiss, Cream, Sexy MF, Raspberry Beret, When Doves Cry, Let's Go Crazy, 1999, I Wanna Be Your Lover, Controversy, The Most Beautiful Girl In The World, Sign O The Times, Girls & Boys, Batdance, Gett Off…
En moins de 30 ans de carrière, il a sorti plus d'une quarantaine d'albums sous son nom ou sous divers pseudonymes. On y compte deux double albums, trois triple albums, et un quadruple album: "Crystal Ball" (1998), qui existe également en édition limitée avec un disque supplémentaire qui en fait un quintuple album.
Son style musical, inspiré notamment par le funk expérimental de Shuggie Otis, George Clinton ou Sly Stone, oscille principalement entre le rock, le jazz et le funk groovy. Il est considéré comme l'un des artistes les plus novateurs des années 80, de par ses prises de risques musicales et commerciales durant cette période.
La critique comme le public ont acclamé certains de ses albums, comme 1999 (1982), Purple Rain (1984), Sign 'O' The Times (1987) ou Diamonds & Pearls (1991). Ses contemporains lui reconnaissent en outre un sens incontestable de la mélodie (Miles Davis disait de lui qu'il était le nouveau Duke Ellington), une très grande maîtrise technique (Eric Clapton considère Prince comme un des plus grands guitaristes du monde), et tous sans exception considèrent Prince comme l'artiste ayant la plus grande présence scénique.
Dans les années 90 et 2000, il a également fait paraître des albums thématiques, comme un disque acoustique (The Truth, 1997), un ballet néo classique (Kamasutra, 1997), un album jazz et violon (Xpectation, 2003 avec Candy Dulfer et Vanessa Mae) ou encore un album instrumental où chaque titre fait exactement 14 minutes (N.E.W.S., 2003).
D'une manière générale, on peut considérer Prince comme un artiste "hors-norme", souhaitant constamment se démarquer de l'industrie du disque traditionnelle. Si cette stratégie a payé dans les années 80, elle lui a valu une immense baisse de sa popularité dans les années 90 du fait de son changement de nom pour un symbole. Il revint cependant au goût du jour dans les années 2000 notamment avec l'album The Rainbow Children (2001) encensé par la critique, ainsi qu'avec le coffret live One Nite Alone (2002). Enfin, Musicology en 2004 a permis à Prince de retrouver le succès aux USA avec 2 millions d'exemplaires vendus et une tournée qui a été vue par plus d'un million et demi de personnes.
En sus de sa propre carrière, Prince a produit et composé de nombreux morceaux pour d'autres artistes (en signant parfois sous des pseudonymes) : Nothing Compares 2 U (qui, à la base a été composé pour le groupe The Family) repris par Sinead O'Connor est le plus connu, mais également d'autres titres pour Lenny Kravitz, Madonna, Céline Dion, Chaka Khan, Joe Cocker, Maceo Parker, Stevie Wonder, The Bangles, George Clinton… il a également créé un univers musical totalement original en controlant des groupes "satellites" pour lesquels il produit, compose, écrit, et arrange intégralement les albums. Citons notamment: The Time, Vanity 6, Wendy & Lisa, Sheila E, The Family, Madhouse, Jill Jones, Carmen Electra, Elisa Fiorillo ou Martika…
Son dernier album en date est "Planet Earth", sorti le 26 juillet 2007. L'album a été distribué gratuitement en Grande-Bretagne par l'intermédiaire d'un hebdomadaire, le Mail of Sunday, tiré pour l'occasion à trois millions d'exemplaires. Cette méthode de distribution a courroucé les distributeurs locaux qui ont retiré l'album des rayons. Le disque était aussi remis à l'entrée des concerts donnés par Prince en août et septembre à Londres.

Un artiste déterminé et avant-gardiste :

Dès le départ, Prince a souhaité imposer aux maisons de disques sa vision personnelle de l'industrie musicale. En étant son propre producteur et en jouant de tous les instruments, il crée ainsi exactement le son qu'il souhaite sur ses disques. La signature "Produced, Composed, Arranged and Performed by Prince" devint une marque de fabrique constante sur les pochettes.
Cette responsabilité, portée par une seule personne, est pratiquement unique dans le monde du show-biz à ce niveau de notoriété (plusieurs albums de Prince ont obtenu des scores de vente supérieurs à 5 millions d'unités). Le revers de la médaille est que Prince est seul à faire tous les choix artistiques, et certains de ses détracteurs estiment qu'il devrait " s'ouvrir " aux meilleurs producteurs du moment.
Par la suite, Prince va constamment chercher à faire évoluer l'industrie du disque tout en essayant de préserver la qualité intrinsèque de la création musicale.
À partir de 1981, Prince commença à produire et enregistrer pour des groupes "satellites", qui lui permettaient d'engager une compétition complice, notamment avec le groupe The Time dans lequel on retrouve son vieux copain Morris Day. Les premières productions de ce type (The Time, puis Vanity 6, puis Sheila E) obtinrent de très bons scores de ventes. À tel point qu'en 1985, Prince forme un label conjoint avec Warner : Paisley Park. Ce label produira par la suite des artistes n'ayant rien à voir avec l'univers de Prince (comme Three O'Clock, Taja Sevelle, Good Question...), ou réhabilitera d'anciens héros du funk et de la soul (Mavis Staples, George Clinton, Larry Graham…)
Dès 1986, il lance la construction à Minneapolis d'un immense complexe musical, également nommé Paisley Park. Avec ces studios ultra modernes à disposition, Prince n'a plus besoin de définir de budget ou de louer des studios d'enregistrement. Ces studios sont mondialement connus et de nombreux artistes célèbres viennent également y enregistrer, ou y répéter des tournées. Cet ensemble comprend également un atelier de confection, capable de réaliser toutes les excentricités vestimentaires pour Prince et l'ensemble de son groupe. Il y a aussi des ateliers de montage de vidéos, des salles de danse, et une salle de répétition grande comme une arène de hockey.
Cet univers exclusif permet à Prince de délivrer ses prestations "clef en main", sur tous les stades de la production.
D'ailleurs, sa production devient de plus en plus importante. En 1987 il souhaite sortir un triple album, Crystal Ball, un projet qui sera refusé par la maison de disques pour des raisons commerciales. La même année il souhaita publier le Black Album, un disque livré sous une pochette entièrement noire et ne comportant pas le nom de Prince. La sortie fut annulée une semaine avant la date officielle, et le disque devint ainsi l'un des albums les plus piratés au monde. Depuis cette époque un très grand nombre d'œuvres inédites, parfois même des albums entiers, s'échappent des studios Paisley Park et s'échangent sous le manteau. Pourtant, Prince semble très réfractaire au sujet des "bootlegs" (disques pirates), et a régulièrement intenté des procès pour pourchasser les pirates.
Son intense productivité va progressivement nuire aux relations avec sa maison de disques. Prince annonce publiquement en avril 1993 son retrait définitif de l'industrie musicale, alors qu'il avait signé moins d'un an auparavant l'un des plus gros contrats de l'histoire du disque. A la suite d'artistes eux aussi prolixes et farouchement indépendants comme Frank Zappa ou Léo Ferré, il claque la porte des majors - une situation qui s'est banalisée par la suite, avec des artistes pourtant peu rebelles comme Mariah Carey, George Michael, ou Johnny Hallyday…
Engagé dans une longue bataille juridique avec la Warner, Prince se considéra pendant quelques années comme un "esclave" de l'industrie musicale (il inscrit au feutre le mot "slave" sur sa joue lors de ses apparitions en public). Cette période eut un effet désastreux sur sa notoriété et son public fut déstabilisé. Le nom de Prince était toujours utilisé pour les albums édités par Warner et délivrés par l'artiste pour remplir ses obligations contractuelles. Dans le même temps, ce dernier avait opté pour un symbole imprononçable (love symbol) et éditait son plus récent matériel sur son nouveau label obscur et mal distribué, NPG Records.
Ce changement de nom, bien que largement répercuté dans les médias, fut souvent l'objet de dérision. Placés devant la nécessité de le nommer malgré tout, les médias l'ont rapidement affublé, entre autres, de l'acronyme TAFKAP pour The artist formerly known as Prince, ou du pseudonyme Love Symbol, qui désigne également le symbole imprononçable dont il est question ci-dessus.
Après bien des rebondissements, Prince est libéré de la Warner le 12 novembre 1996. Il en profite immédiatement pour éditer le premier triple album de sa carrière: le bien nommé "Emancipation". Il conservera toutefois l'usage de jusqu'au 31 décembre 1999 et le terme de son contrat d'édition avec cette compagnie.
Par la suite il approcha à nouveau les maisons de disques pour signer des contrats de distribution uniquement, considérant que leur travail se limite à la promotion des disques. Il livrera alors ses albums "clefs en main", sans laisser à la maison de disque une quelconque possibilité de négociation sur le contenu, le livret, ou la qualité des chansons.
Lors de cette période, Prince se prépara également à la distribution directe de ses œuvres auprès de son public. Dans un premier temps, il ouvrit des magasins (les NPG Stores, en 1993), puis il proposa un système de vente par catalogue (1993), puis par téléphone (1994), pendant ses concerts (1995), puis par internet (1999), avant de proposer ses nouveaux morceaux sur le Musicology Download Store (2003-2006), un site de téléchargement légal.
En 2004, Prince crée l'événement en distribuant son CD "Musicology" à l'entrée de ses concerts. A côté des ventes en magasin, plus de 400 000 exemplaires seront ainsi écoulés ce qui obligea les organismes américains à revoir leur méthode de calcul des ventes de disques. En effet, le CD est bien vendu puisque son prix est inclus dans le prix du billet de concert.
En 2006, Prince débute une série de concerts en résidence à Las Vegas sur le thème de "3121", son album de l'époque. Ce concept sera prolongé en 2007 à Los Angeles et à Londres, où Prince donnera 21 concerts au O2 Arena, une salle de 18 000 places, qui seront les uniques dates de sa tournée européenne.
D'une façon incontestable, Prince a profondément modifié les rapports entre artistes et maisons de disques, créant un nombre important de précédents notamment dans le domaine de l'auto-production et de la distribution directe du musicien vers les consommateurs de musique.

Carrière cinématographique :

Bien que globalement peu présent au cinéma, Prince voue une admiration évidente au septième art et il y fit des références constantes.
Prince joua en quelque sorte son propre rôle dans "Purple Rain" (1984), un film musical qui fut considéré comme une autobiographie largement romancée. Le film se déroule effectivement à Minneapolis et s'inspire de la propre histoire de Prince. Il fut un énorme succès et rapporta plus de 71 millions de dollars, un record dans le genre. D'autre part, Prince fut le premier artiste de l'histoire à être numéro 1 simultanément pour un album, un film et une tournée. Purple Rain reçut également l'Oscar de la meilleure musique de film.
Fort de ce premier succès, Prince embarque dans "Under The Cherry Moon" (1986), qui fut tourné à Nice et vit débuter Kristin Scott Thomas. Prince a tenu à réaliser le film lui-même mais ce fut un échec commercial retentissant, bien que de nombreux fans estiment qu'il s'agit du film le plus abouti de Prince. Son support sonore est l'album 'Parade'.
Prince revient ensuite au film musical avec "Sign O The Times" (1987), qui est en fait un concert tourné sous la forme d'un film (ou l'inverse) de la tournée du même nom. Sorti dans un nombre réduit de salles, le film n'eut qu'un succès d'estime mais fut plébiscité par la critique.
En 1989, Prince réalise la bande originale du premier film Batman. La bande originale est un succès avec plus de cinq millions d'exemplaires vendus, et le single "Batdance" sera n°1 aux États-Unis.
L'année suivante, le film Graffiti Bridge permet de retrouver les protagonistes de Purple Rain qui s'affrontent dans un quartier fictif de Minneapolis. Il s'agit d'un nouvel échec commercial, et il faut admettre que ce film a peu d'arguments pour convaincre.
Par la suite, Prince a participé à la conception et/où la réalisation d'émissions télévisuelles ("The Beautiful Experience" - 1994," The Wild Experience" - 1995, "Love 4 One Another" - 1996) ou de compilations élaborées de vidéo clips (3 Chains O'Gold - 1993).
En 2006, Prince écrit une chanson pour le film d'animation "Happy Feet" intitulée "The Song From The Heart". La chanson remportera un Golden Globe pour "la meilleure chanson originale pour un film".


Pseudonymes :

· Jamie Starr / The Starr Company - producteur de The Time, Vanity 6, etc.
· Joey Coco - producteur et auteur pour Kenny Rogers, etc.
· Alexander Nevermind - producteur et auteur pour divers artistes dans le milieu des années 80 (parmi eux Sheena Easton)
· Christopher (Tracy) - auteur de "Manic Monday" pour The Bangles. Le nom provient du personnage interprété par Prince dans le film Under The Cherry Moon.
· Paisley Park - utilisé au début des années 1990 pour divers projets
· Tora Tora - sur l'album des NPG Exodus en 1995
· Azifwekare - sur la chanson "Style" de l'album Emancipation
· "Love Symbol" - adopté comme nom officiel (1993-2000)
· TAFKAP, The Artist (Formerly Known As Prince) - proposé par des journalistes.
· Gemini - sur l'album Batman
· Camille - personnage interprété par Prince sur disque en 1986-1988, caractérisé par une voix légèrement accélérée ("Housequake", "If I Was Your Girlfriend"…)
· The Kid - personnage interprété par Prince dans les films Purple Rain et Graffiti Bridge.
· Mr Goodnight - sur la chanson "Mr Goodnight" de l'album "Planet Earth": (all over the world, they call me Prince, but you can call me Mr Goodnight: partout dans le monde, il m'appellent Prince, mais tu peux m'appeler Mr Goodnight("M. Bonne nuit")

Récompenses :

· 2006: Webby Awards - Webby Lifetime Achievement Award pour le premier album vendu exclusivement par internet (Crystal Ball) et la politique visionnaire de Prince sur ce média
· 2005: Grammy Awards - meilleur performance male R&B pour "Call my name"
· 2005: Grammy Awards - meilleur performance R&B traditionnel pour "Musicology"
· 1996: Brit Awards - meilleur chanteur étranger
· 1995: Brit Awards - meilleur chanteur étranger
· 1993: Brit Awards - meilleur chanteur étranger
· 1987: Grammy Awards - meilleure performance R&B en groupe ou en duo (pour Kiss)
· 1985: Oscar - meilleure chanson pour Purple Rain
· 1985: Brit Awards - meilleur chanteur étranger
· 1985: Grammy Awards - meilleur album pour une musique de film
· 1985: Grammy Awards - meilleur auteur dans la catégorie R&B (pour I Feel For You par Chaka Khan)
· 1985: Grammy Awards - meilleure performance rock en groupe (avec The Revolution)

Bibliographie :

Prince de A à Z par Stéphane Boudsocq (Music Book 2006)
My Name is Prince: biographie non autorisée parue en mars 2006, signée Philippe Nollet.
Purple King par Stéphane Boudsocq (Music Book 2005)
Prince par Valérie Chambat (Music Book 1999)
L'artiste qu'on appelait Prince par Duncan Clarke (Hors collection 1995)

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