Le Funk

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Le funk est une forme de musique afro-américaine apparue à la fin des années 1960, et qui s'est développée au cours des années 1970 et 1980.

Issu principalement de la soul et du jazz, le funk se caractérise par la prédominance de la section rythmique (guitare, basse, batterie) qui joue des motifs syncopés, la présence quasi-systématique de cuivres sur des ponctuations rythmiques (riffs) ou bien des solos, et de manière générale, par la grande place accordée aux instruments.

Contrairement à la soul traditionnelle qui privilégie le format « chanson » et le tandem chanteur-producteur, un morceau funk est une œuvre collective, construite sur un groove extensible et modulable à volonté qui permet aux vocalistes et instrumentistes d'intervenir à parts égales. Une anecdote : Le terme funk provient de l'argot anglo-américain funky, qui signifie littéralement "puant".


Les années 1960 :

Au milieu des années 1960, le funk prend vie depuis ses racines rhythm'n'blues et soul, les paroles insistant sur la défense des noirs et les difficultés du ghetto. James Brown en est considéré comme l'initiateur, d'abord avec le titre "Papa's got a brand new bag", sorti en 1964, suivi du célèbre "Sex Machine", en 1969. Brown est suivi de près par des formations telles que Dyke and The Blazers ou Archie Bell and The Drells. Dans cette veine, citons également The Meters, un groupe de La Nouvelle-Orléans, ville autrefois française dont l'histoire musicale et l'existence de son carnaval prédisposaient à être un des berceaux du funk. L'instrumentation y est dépouillée, le jeu y est débridé et foisonnant, aux croisements du rhythm'n'blues, de la Soul et du Jazz.


Les années 1970 :

Le développement du funk accompagne, à partir de la fin des années 1960, celui de la culture afro-américaine, à l'image de James Brown, qui signe en 1973 la bande originale du film Black Caesar. Le mouvement funk reste dans un premier temps ignoré du public blanc, qu'il parvient finalement à toucher, surtout grâce à la disco, dans la seconde moitié des années 1970. Le grand public est finalement converti, notamment par le groupe Chic, de Nile Rodgers (guitare) et Bernard Edwards (basse), qui enchaîne les succès à partir de 1977 (Chic Cheer, le Freak, Good Times, pour ne citer que les plus connus). Des groupes fondés à la fin des années 1960, comme Kool and the Gang, ou encore Earth, Wind and Fire, jusque là connus des amateurs, connaissent alors un succès public considérable.

Le funk commence alors à se diversifier :

Le mouvement jazz-funk : dans les années 1970, dans le prolongement du mouvement free jazz, des musiciens de jazz s'emparent du funk, ce qui ne se traduit pas pour autant par un retour à la source, au contraire. Le funk s'ouvre aux balbutiements de la musique électronique, du fait notamment de Herbie Hancock, pianiste de jazz de formation classique, qui sort en 1973 l'album Head Hunters, son plus grand succès commercial. On peut également citer le guitariste Jeff Beck (ancien membre des Yardbirds), qui sort l'album Blow by Blow en 1975, le bassiste Stanley Clarke, le groupe Funk Inc., ou encore le pianiste Hubert Eaves. Il faut encore mentionner, dans un style qui reste plus proche du jazz classique et de la soul, certaines oeuvres de Stevie Wonder, comme du guitariste George Benson, dont le morceau "Give me the Night" est devenu un classique du genre.
Le mouvement P-Funk : durant toutes les années 1970 et jusqu'au début des années 1980, un autre style se déploie, qui prend ses distances avec la réalité. Amorcé par le funk psychédélique assaisonné au rock de Sly and The Family Stone, il aboutira a la naissance de la galaxie P-Funk (pour Pure Funk) de George Clinton qui mélangera toutes les influences du moment à un groove irrésistible. Parliament, Funkadelic, P-Funk Allstars : ces groupes s'amusent a imaginer qu'ils débarquent d'un vaisseau spatial pour libérer les humains des forces négatives d'un monde sans funk ! Le nom des tournées est éloquent: « The P-Funk Intergalactic U.S. Tour » par exemple. Orchestre à géométrie variable (parfois plus de 40 musiciens sur scène!), expérimentations sonores, extravagances, délires et drogues à foison.
La naissance du rap : A la fin des années 1970, le recours aux boîtes à rythme, aux platines vinyl et aux dernières générations de synthétiseurs est concomitante à la disparition des grands funkbands devenus trop chers à produire en concert. Armés de platines bricolées, les premiers DJ, comme Grandmaster Flash, jouent les disques de funk de leur enfance en les triturant via des tables de mixage et inventent les premières techniques de scratching. C'est la relève : les groupes comme Sugarhill Gang, Troublefunk, et bien d'autres seront la base funky de la future révolution hip-hop. Finis les textes cosmiques et autres délires psychédéliques, la jeune génération reparle du ghetto et de son quotiden. On se trouve à la charnière entre le funk et le hip-hop, dont le meilleur exemple est le fameux Rapper's Delight de Sugarhill Gang, construit sur un sample de la légendaire ligne de basse du morceau Good Times, du groupe Chic. On peut également citer Drop the Bomb, de Troublefunk, ou le morceau Rockit, signé par Herbie Hancock. Ils ouvriront la voie aux véritables premières stars du hip hop : KRS-One, Public Enemy...

Les années 1980 :

Les années 1980 marquent la dernière étape de l'évolution du funk. Aux États-Unis, on parle d'Urban music. Le funk des années 1980 est caractérisé par un son beaucoup plus lisse et accessible que d'autres styles de funk exercés dans les décennies précédentes. Les instruments et les productions deviennent plus digitales qu'organiques (synthétiseurs, boîtes à rythmes, programmation) et les mélodies plus proches de la pop qu'auparavant, dans un but crossover, c'est-à-dire celui de plaire à un large public, notamment au public blanc. Souvent rejetés par les puristes car flirtant avec des formes qu'ils considèrent plus commerciales comme le disco (alors qu'il s'agit simplement d'un style différent, essentiellement destiné à la danse en boite de nuit, mais tout aussi recherché), des groupes comme Earth, Wind and Fire ou Kool & The Gang jouent une musique sophistiquée, dans laquelle la production prend une place plus déterminante. Le genre s'oriente vers l'électronique, les beats sont plus étayés. La basse, dont l'apogée pourrait être l'année 1982 (voir le LP de Stanley Clarke Let me know you) et le synthétiseur, beaucoup plus marqué en 1984, forment l'essence de la mélodie. Des sons caractéristiques - ces petits sons fuyants et entraînants - sont depuis samplés et réutilisés dans de nombreux genres : pour s'en rendre compte il suffit d'écouter quelques morceaux choisis de rap West Coast, qui réutilisent de nombreux sons et morceaux. Des artistes ou groupes tels que Zapp & Roger, Cameo, Mtume, The Gap Band, One Way, George Clinton/Parliament/Funkadelic, The Ohio Players ou même Rick James, appartiennent aussi à cette famille du funk.

Bien évidemment les années 80 sont marquées par l'apparition d'un génie du genre : Prince. Prince réussit l'alliance du funk cuivré de James Brown et du son électro de Georges Clinton. Il fusionne ce funk avec un rock sans complexes, et sert cet ensemble avec des mélodies dignes des Beatles (ce qui lui permettra d'être à ce jour l'artiste funk le plus populaire avec des records de ventes inégalés). Les concerts de Prince démontrent ses qualités de funkmaster et perpétuent les valeurs du funk, à un moment où Michael Jackson dénature ce son black pour glisser vers un son pop.

En parallèle de ces groupes et artistes très connus , le funk des années 1980 est aussi marqué par un nouveau phénomène, celui des grands producteurs (Kashif , Leon Sylvers III , Willie Lester/Rodney Brown , William Anderson/Raymond Reid...) et des grands labels spécialisés dans le Funk et dans un certain style de Son (Salsoul, Solar , Prelude , Capitol...). Durant cette période de nouveaux labels apparaissent et un très grand nombre de Maxi sortent pour des groupes qui parfois ne fond que quelques titres avant de disparaitre. C'est une période extrêmement prolifique , avec au final , une très grande variété de sons. C'est la partie cachée de l'iceberg , toute une galaxie d'artistes qui n'est que trop méconnue.

Vers le milieu des années 80s un déclin relatif du funk - ou son recyclage ? - s'amorce , en 1985 on voit la naissance de l'électro avec des artistes comme Colonel Abrams. En 1987-1988, la naissance du New Jack Swing et de la Dance contribue à son éclipse.

Plusieurs styles de funk sont actuellements reconnus par les amateurs du genre. Parmi ceux-ci on retrouve :

Funk-soul : funk du début des années 80 fortement connotée soul music (ex : Leon Ware).
Boogie-Funk : funk début 80 plus dansante (ex: Pure energy, Change, Atkins ).
Italo Funky : Mélange d'italo (ex: sabrina) et de funk. Ce style provient principalement d'Italie et c'est illustré avec des artistes tels que Mike Francis, Ago, Rainbow Team ou bien encore Kano (alias Dr. Togo).
Electro-Funk : que l'on retrouve principalement à partir de 1984 et qui est un savant mélange entre instruments de tradition et sons numériques (ex: Carmen, Yvette Cason , Risan ,etc.).
Modern soul ou northern soul : dérivé musical de la soul à mis chemin entre le funk et la new jack que l'on retrouve principalement dans la deuxième moitié des années 80.
Il existe d'autres appélations caractérisant les morceaux tels que midtempo ou uptempo indiquant l'ambiance général du son (mélodieux ou dansant)

Le funk n'a pas été qu'un mouvement musical nord-américain. On retrouve de nombreuses productions provenants de divers pays tels que l'Angleterre, le Brésil, le Nigéria, l'Italie, le Japon, la France, l'Espagne ou encore la Suède.


Depuis les années 1990 :

Aujourd'hui, le funk reste un genre qui insémine de nombreux morceaux : l'écoute successive de Atomic Dog de George Clinton (1982), puis de "What's my name" de Snoop Doggy Dogg (1993) en est un bel exemple. En effet, tout au long des années 90 et 2000, les producteurs hip-hop et R'n'B puisent beaucoup de samples et de breakbeats dans les disques de funk de l'époque pré-disco (avant 1975).

Les disques de la grande époque funk attirent toujours de nombreux amateurs, comme en témoignent les nombreux vinyls qui circulent sur les sites d'enchères ainsi que le nombre de conventions discographiques en France, qui réunissent les passionnés. Le funk est présent sur les radios et en discothèque lors des soirées Night Fever, notemment le vendredi et le samedi soir

 

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